PRESSE – HOME AVRIL – MAI 2013

Posted by on Juin 29, 2013 in NEWS, TEXTES |

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17ème Biennale internationale de céramique de Châteauroux

Posted by on Juin 25, 2013 in NEWS, TEXTES |
90 grammes d'idée fixe, 2012 Porcelaine

90 grammes d’idée fixe, 2012
Porcelaine

Écrits, mythes & légendes : 90 grammes d’idée fixe

œuvre exposée du 8 juin au 1er septembre 2013 au Couvent des Cordeliers de Châteauroux

TEXTE D’ANAÏS GRATEAU, CATALOGUE DE LA 17EME BIENNALE INTERNATIONALE DE CERAMIQUE 2013

Posted by on Juin 25, 2013 in NEWS, TEXTES |

90 grammes d’idée fixe

Face à nous, une série de frêles formes blanches, qui semblent sur le point d’éclore. Disposée sur une table, la constellation que l’on prend d’abord pour de simples feuilles de papier habilement froissées se révèle, lorsque le regard s’attarde,  être faite de porcelaine. À cette identification mystérieuse fait écho un titre qui laisse songeur. Quelle est l’idée fixe qui a fait naître ces volumes si simples à la beauté hypnotique? L’obsession de l’artiste qui patiemment modèle et cuit ou celle du spectateur, hésitant, qui rêve de prolonger son regard par le toucher? Interdite dans l’espace d’exposition, c’est pourtant à une prise en main que nous aspirons face à ces délicates sculptures de la taille d’une paume, pour mieux les caresser et en deviner la matière. Idée fixe comme la lettre que l’on ne parvient jamais à écrire, que l’on déchire pour finalement toujours y revenir, la reprendre en espérant un jour l’achever et y laisser un peu de nous-mêmes.

Si le terme de porcelaine évoque instantanément une certaine idée du décoratif, liée à l’art du passé et aux coutumes des arts de la table, les céramiques de Keen Souhlal, sont dépourvues de tout ornement et ne sont conçues pour aucun usage. En choisissant une technique profondément liée aux arts décoratifs, qui ne se laisse approcher que par un savoir-faire et une série de gestes ritualisés, l’artiste, dans sa recherche du médium le plus juste, emprunte ainsi à la sphère artisanale pour mieux brouiller les pistes.

La force plastique  de la série réside dans ce paradoxe entre une confection soignée et patiente, chronophage, et l’impression finale qui en résulte, celle d’une feuille froissée à la hâte en un constat d’échec. Face à ce brouillon aux allures précieuses, le spectateur est sollicité, tenté presque. Si l’on sait qu’entreprendre de déplier ces fragiles sculptures est bien sûr voué à l’échec, il n’est pas défendu d’imaginer ce qu’elles pourraient renfermer : une image, un poème, une surprise et, dans tous les cas, un secret. Avec leur profil si doux composé pourtant parfois d’arêtes acérées, ces œuvres nous délivrent quelques grammes d’une poésie fragile que l’on craint de faire disparaître à la moindre respiration. Fleur de terre, amas de corail, voile abandonné ou oiseau blessé, chacune de ces formes oscille imperceptiblement dans notre esprit pour toujours se métamorphoser, sans jamais toutefois nous délivrer totalement son message disparu, comme écrit à l’encre magique.

Catalogue de la 17ème Biennale internationale de céramique, Couvent des Cordeliers Châteauroux du 8 juin au 1er sept 2013

Posted by on Juin 25, 2013 in NEWS, TEXTES |
Catalogue de la 17ème Biennale internationale de céramique, Couvent des Cordeliers Châteauroux du 8 juin au 1er sept 2013

LÉGENDES & ÉCRITS, MYTHES

Biennale internationale de céramique Châteauroux

du 8 juin au 1er sept 2013

Couvent des Cordeliers

Texte Stéphanie Le Follic-Hadida, Impressions Photo, Galerie Collection 2013,

Posted by on Juin 16, 2013 in NEWS, TEXTES |

Keen Souhlal a un parcours atypique. Après des études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris (ENSBA), elle s’expatrie au Québec afin de suivre une formation en photographie (Concordia University, Montréal, Canada) pour ensuite explorer plus largement l’image. Elle poursuit aujourd’hui un CAP métiers du bois et marqueterie à l’École Boulle. Trois aspects de son travail actuel sont présentés : une photographie numérique montée sur châssis rasant de 170 x 130 cm intitulée Fûts droits, en regard d’un bois sans titre (2013) de 60 cm de long issu d’un arrachement et dont les éclats livrent la verticalité d’un paysage urbanisé, ainsi que trois interprétations de lames de scie, Silent noise (40 x 40 cm, 2013), procédant d’un placage bois (amarante, merisier et sycomore) sur médium et réalisées dans le cadre de ses études à l’Ecole Boulle.

Comme l’écrit à juste titre Damien Airault, son but est de « ré-enchanter le décor bien trop statique qui nous entoure ». Du côté de l’infra, elle libère un « tremblement, un état d’attente dynamique, un passage doux, un silence, une solubilité » des états et des matières. « Elle charge de conscience et de précaution des détails pris comme tels. »

1. Keen Souhlal, Sans titre 2012 Bois, dimensions variables © Keen Souhlal,

2. Keen Souhlal, Espace-Entre, 2009 110 cm x 130 cm, Photographies couleurs sur châssis rasants blancs épais © Keen Souhlal,

Stéphanie Le Follic-Hadida, commissaire

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